Nous souhaiterions qu’il s’exprime avec clarté:
- sur la lutte contre l’immigration clandestine.
- sur la coopération avec les Comores.
- le manque de moyens éducatifs sur le territoire;
- l’attractivité du territoire.
Le deuxième trimestre est là. Les épreuves communes de contrôle continu se profilent.
Le SNALC vient d’apprendre que l’ouverture de la banque nationale de sujets était retardée d’une semaine. Il y a des bugs.
Par ailleurs, le SNALC, qui rassure ses collègues quant aux rémunérations des corrections sur la foi de ce qui fut dit aux syndicats par la direction générale de l’enseignement scolaire, ne voit toujours pas venir d’autres informations à ce sujet.
Sur le terrain, l’organisation des E3C n’est toujours pas clairement fixée dans de nombreux établissements. Le SNALC constate que rien n’est défini, que rien n’est prêt.
C’est pourquoi, en accord avec les résultats de l'enquête qu'il a menée auprès de ses adhérents, le SNALC vous demande solennellement, Monsieur le Ministre, d’annuler la première session des E3C.
Contact :
Sébastien VIEILLE, Secrétaire national du SNALC chargé de la pédagogie, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 06 61 91 30 49
La Quinzaine Universitaire N°1434 est en ligne
SOMMAIRE:
DOSSIER DU MOIS
4 - La voie professionnelle
4 - La réforme Blanquer en LP : vraie réforme ou opération marketing ?
4 - Comité de suivi de la voie professionnelle
5 - L’inapplicable co-intervention
5 -Seconde : « métiers de la relation clients » ?
6 - Réforme de la voie professionnelle et métiers d’arts
6 - Conseil supérieur des programmes : l’illusoire consultation
7 - Fusion des GRETA et des CFA : bilan et perspectives
7 - Développer l’apprentissage : est-ce vraiment l’enjeu ?
8 - Remontées de terrain : quelle catastrophe !
8 - Dérives de l’orientation supposée choisie
Le SNALC s'était fixé jusqu'à aujourd'hui pour s'engager ou non dans le mouvement du 5 décembre. Il a porté et continue de porter la revendication majoritaire des agents de l'Éducation nationale et du Supérieur : une revalorisation pour tous les personnels, que ce soit par le dégel du point d'indice, la hausse des indices dans les grilles et/ou l'augmentation de la part fixe des indemnités, sans contreparties.
Le SNALC a transmis en octobre un document sur la question des rémunérations dont les services du ministère ont reconnu le sérieux. Nous avons posé tous les constats et fait de nombreuses propositions chiffrées, le tout avec un projet de calendrier de mise en œuvre. Nous avons joué aussi longtemps que possible la carte du dialogue.
Au sortir de la réunion de ce jour sur les traitements, aucune annonce concrète n'a été faite.
En conséquence, le SNALC appelle les agents à participer à la grève sur les retraites et les traitements à partir du 5 décembre. Nous déposons dès demain un préavis qui couvre la période du 5 au 21 décembre, et appelons les collègues à organiser partout des heures d'information syndicale.
Contact :
Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Contacts :
Roland HESSE, responsable national SNALC Éducation prioritaire, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Au moment ou nous rédigeons ces lignes, nous n’avons aucune information concernant une rencontre du Président Macron avec les organisations syndicales!
Nous souhaiterions qu’il s’exprime avec clarté:
Contact :
Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le 24 septembre 2019, le SNALC était convié au lancement du Comité de suivi de la transformation de la voie professionnelle, présidé par Monsieur BLANQUER. Ce comité doit suivre la mise en oeuvre des différents dispositifs de la réforme regroupés en trois grands sujets : les innovations pédagogiques, l’attractivité de la voie professionnelle et l’attention portée aux élèves les plus fragiles. Le Ministre a affirmé que cette énième réforme serait la bonne. Son discours est ambitieux mais est-il crédible ?
Le SNALC a rapporté les premières constations du terrain. Pour ce qui est des innovations pédagogiques, le chef d’oeuvre ressemble furieusement au PPCP et a peu de sens pour les formations tertiaires. La co-intervention, face à un effectif de 35 élèves ou dans le bruit des ateliers, est un dispositif chronophage pour les enseignants, qui risque fort d’embrouiller l’esprit des nombreux élèves qui ne maîtrisent pas les fondamentaux, et ne compensera pas la perte d’heures d’enseignement général.
L’attractivité de la voie professionnelle implique l’ouverture de nouvelles divisions, dans des filières insérantes existantes ou à créer, nécessitant des plateaux techniques onéreux. La baisse de la part de Taxe d’Apprentissage (de 23 à 13%) dévolue au financement des formations professionnelles scolaires ne va pas dans ce sens. Bien sûr, il y a l’apprentissage, en LP, et sa modalité particulière de mixité des publics qui se met en place discrètement.
Ironie du calendrier, le même jour, était présenté en CSL un décret prévoyant, pour les candidats scolaires aux diplômes professionnels, en cas d’échec à l’examen, l’acquisition à vie des blocs de compétences pour lesquels les candidats obtiennent une note supérieure à 10/20. Toute la vie pour décrocher son bac pro est-ce cela l’attention particulière portée aux élèves les plus fragiles ?
Le LP se transforme, effectivement, mais en une gigantesque planche à diplômes ce qui n’est pas un gage d’excellence future. Surtout, comme le SNALC le souligne à chaque consultation, cette réforme dégrade, dès à présent, les conditions de travail des PLP et, à terme, leur rémunération.
Le 13 octobre dernier, le ministre de l’Éducation nationale déplorait 20 à 30 incidents graves par jour dans les établissements scolaires. Dans le même temps, il annonçait son intention de « publier les chiffres de la violence scolaire département par département ».
Poussé par la vague de violences physiques et psychologiques dont sont victimes les personnels de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer affiche une volonté de clarté.
Nous sommes dubitatifs pour plusieurs raisons. Tout d’abord, sur les chiffres annoncés. Est-il question de 20 à 30 incidents graves par jour ou alors de 442 incidents graves chaque jour dans les collèges et lycées, selon le résultat d’une enquête publiée le 20 septembre 2017 ?
De la même façon, est-ce que le ministère va revoir sa présentation du nombre d’incidents graves déclarés ? Car actuellement, on présente le nombre d’incidents pour 1000 élèves plutôt que de donner le nombre exact. Cela donne une énième impression de vouloir diluer la réalité.
Enfin, Le SNALC demande au ministre de lancer dans une étude nationale des burnout et suicides chez les personnels de l'Éducation nationale.
Paris, le 14 octobre 2019
Contact :
Maxime REPPERT, secrétaire national chargé des conditions de travail et du climat scolaire, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La Quinzaine Universitaire N°1433 est en ligne
SOMMAIRE:
DOSSIER DU MOIS
4 - La réforme des retraites
4 - Étude comparée des systèmes de retraite.
6 - Réforme des retraites : ce qui attend les générations actuelles
8 - Projet DELEVOYE : les questions pendantes